Le microbillage est une technique qui permet de nettoyer des surfaces métalliques et de laisser le substrat dans un état de finition. Ce processus utilise de la microbille de verre pour traiter les métaux non ferreux comme l’aluminium, l’acier galvanisé, l’inox, le bronze ou encore le laiton sur une surface dans le but de la décaper sans l’abîmer et permet d’obtenir une surface mat selon la microbille de verre utilisée.
Le principal intérêt de ce procédé est de pouvoir, lors d’une seule opération, réaliser à la fois le nettoyage ainsi que la finition. De plus, ce traitement répond aux tendances actuelles visant à laisser les matériaux dans leur aspect brut. Ainsi, pour le traitement de l’inox par exemple, celui-ci restera naturel, avec seulement un effet lisse et satiné.
Cette opération ne provoque pas d’usure sur la pièce traitée car il n’y a pas d’enlèvement de matière. En revanche, s’il y a des rayures, elles seront atténuées mais toujours visibles. Aussi, les pièces microbillées doivent-elles être parfaitement préparées. En complément de ce traitement, il est possible d’appliquer un vernis ou un produit anti-adhérent anti-traces.
Le microbillage est une alternative aux traitements habituels des métaux non ferreux. En effet, ces métaux sont souvent traités en bain par des procédés électrochimiques (anodisation, passivation, électropolissage…). L’avantage du microbillage est de n’être pas limité en volume. Ainsi, la projection de billes de verre peut se réaliser sur une pièce de grande taille qui ne pourrait pas être plongée dans un bain. Le cœur de Troyes en est le parfait exemple.
Par opposition au traitement électrochimique, le microbillage n’est pas une activité polluante, elle n’utilise que de l’air et de la poussière de verre. De plus, cette activité ne génère aucun déchet polluant. Cette approche est à considérer et doit faire de plus en plus partie des cahiers des charges de conception des produits.
Ce procédé étant assez peu connu de tous, nous avons une demande de microbillage qui est relativement faible, donc le poste n’est pas à temps plein. Anthony, l’opérateur attitré à ce poste varie entre le lessivage et l’accroche ou encore la décroche.
La qualité de l’air que l’opérateur respire dans son casque est assurée par une station d’air respirable de haute performance. L’employé bénéficie alors d’un climat agréable, réglable au niveau du casque, avec une température confortable.